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Pivoines herbacées

Les formes des fleurs

Les fleurs des pivoines herbacées sont classées en six types : simples, japonaises, anémones, semi-doubles, bombes et doubles.

À noter que lors du Grand Bal des pivoines, nous incluons les anémones aux japonaises et les bombes aux doubles. Nous avons donc fait de même ici.

Pivoines à fleurs simples

Les fleurs simples portent généralement 5 pétales, des étamines et des carpelles. Elles peuvent toutefois avoir jusqu’à 15 pétales mais être toujours considérées comme simples en autant que les pétales soient étalés en forme de soucoupe plutôt que d’être en forme de coupe comme les semi-doubles.

Pivoines japonaises

Les staminodes distinguent les fleurs japonaises des fleurs des autres formes. Ce sont des étamines avortées ou transformées dont l’origine est encore reconnaissable. Les bords des staminodes sont épaissis et contiennent souvent du pollen viable, mais il est enfermé dans des tissus et n’est pas disponible autrement. Les premières pivoines de cette forme sont venues du Japon où l’absence de pollen était une caractéristique recherchée. Chez les fleurs dites de type anémone, les staminodes ont évolué en pétaloïdes, des structures semblables à des pétales dont on reconnaît l’origine par leur couleur jaune.

Pivoines semi-doubles

Les pivoines semi-doubles incluent toute une gamme de variations. Elles ont toutefois en commun des étamines proéminentes et un plus grand nombre de pétales, que ce soit par la transformation partielle des étamines en pétales intérieurs, la multiplication des pétales, ou encore une structure des pétales ajoutant du volume à la fleur.

Pivoines doubles

Dans la forme la plus fournie, soit celle des pivoines doubles, toutes les étamines et tous les carpelles se transforment en pétales. Les étamines peuvent être présentes, à condition qu’elles soient peu ou pas visibles, sans être séparées des pétales. Les cultivars de pivoine de ce type ont presque toujours une anatomie double, une fleur dans la fleur, ce qui leur a valu sûrement l’appellation double. Ceci explique d’ailleurs le grand nombre de pétales observés dans les doubles complets.

Lorsque des étamines contenant du pollen apparaissent dans ces fleurs, elles se trouvent dans un mince anneau à la marge de la fleur inférieure et dans une petite touffe incrustée au centre.

En ce qui concerne les fleurs de type bombe, l’effet global est une « boule posée sur une assiette », l’assiette étant formée des plus grands pétales de garde à la base de la fleur et des pétales intérieurs formant la boule.

Merci aux participants de l’album photos :
Serge Fafard (Jardins Osiris), Lucie Pepin, Céline Arseneault.